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La phonétique dans le cours de mme Sbraggia

Au début du stage, Mme Sbraggia nous a fait remarquer que les élèves prononçaient mal la terminaison -ed. Elle me disait alors qu’elle comptait leur faire une séance sur la phonétique. Je n’ai hélas pas été présent le jour où cette séance a eu lieu mais je trouve que ceci peut plus être propice à "embrouiller" les élèves d’une part, n’est pas constructif au sein d’une séquence et peut même représenter une perte de temps lorsqu’une séance complète est réservée à ceci. En effet, il me semblerait plus judicieux de faire un rappel collectif mais bref au cours d’une séance, au moment où ce serait le plus opportun. Par exemple, lors d’une production ou d’une compréhension orale, donner aux élèves une consigne grâce à laquelle ils auront à utiliser la terminaison -ed (par exemple, à travers l’utilisation de participes passés type « developped », « finished »). La compréhension orale leur permettra de reconnaître la bonne prononciation de cette terminaison et la production orale, d’adopter le réflexe de bien la prononcer, notamment si la perspective actionnelle est utilisée lors de l’activité, puisque l’élève aura davantage la capacité de se projeter en situation réelle et d’appliquer cette règle de prononciation. La phonétique doit donc être vue comme un point de langue et intégrée au cours comme on le ferait dans le cadre de la Pratique Raisonnée de la Langue, et non de manière détachée du cours, presque hermétique à celui-ci. Autre point intéressant, le fait de faire répéter mots ou expressions à la classe entière afin qu’ils copient l’accent et l’intonation de phrase (leur expliquer serait inapproprié à leur niveau). Ceci a l’avantage de créer des automatismes chez les élèves lorsqu’ils seront amenés à prononcer ces mots ou expressions, et permet à ceux qui sont moins à l’aise à l’oral de se confondre avec le reste de la classe lorsque l’ensemble des élèves répète en chœur. Cependant, la limite à cette pratique est qu’elle n’est pas suffisante et ne doit pas se substituer à l’exercice oral individuel des élèves dans la mesure où la répétition en chœur empêche le professeur de s’attarder sur la mauvaise prononciation de certains, de même que sur la bonne prononciation d’autres élèves. Egalement, chaque jeudi vient au sein du cours de Mme Sbraggia un assistant de langue, Cooper, irlandais et donc locuteur natif. Ceci est une véritable plus-value dans un cours de langue dans la mesure où cela permet aux élèves d’entendre l’anglais comme il est parlé dans les pays anglophones, d’améliorer leur compréhension orale, mais aussi leur prononciation. C’est selon moi une manière de les immerger au sein d’un pays anglophone mais aussi de les faire voyager et donc d’accroître leur intérêt au cours d’anglais.