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La compréhension orale

  • La semaine précédant la compréhension orale, le professeur leur a fait un topo sur celle-ci, et les a rassurés : certains élèves ont dit être inquiets de ne rien comprendre et de ne pas savoir restituer leur compréhension mais M. Foglia a tout de suite tenu à les rassurer en leur disant : « il n’y a pas une seule méthode pour préparer sa restitution d’une compréhension orale ». Faire en sorte d’augmenter la confiance des élèves avant une évaluation, les rassurer quant à leur capacité est un excellent placebo qui permet de motiver les élèves et tirer le meilleur d’eux-mêmes. Avant de commencer la compréhension, le professeur présente un extrait du Bulletin Officiel aux élèves pour les mettre en condition réelle d’une part, mais aussi et surtout pour qu’ils comprennent ce qui est attendu d’eux en termes de compétences. Je pense que ceci aurait pu être fait d’avantage en amont afin que les élèves puissent se préparer en sachant mieux ce qui était attendu d’eux plus tôt, et ne pas les mettre devant le fait accompli le jour de la compréhension ce qui peut être stressant. Seul le titre du document et sa source sont écrits au tableau.
  • Les consignes sont rappelées à l’oral, accompagné d’un rappel du comportement à avoir pendant la C.O (ne pas poser de question, ne pas parler, se concentrer).
  • L’audio est préparé à l’avance par le professeur : 1 minute et 30 secondes d’audio, 3 lectures avec 2 minutes de pause puis 1 minute 30 secondes entre chaque écoute, avant de restituer les éléments compris pendant 10 minutes. Les temps de pause entre chaque lecture sont précisés dans l’audio-même et déjà insérés. L’enregistrement a été monté par le professeur avec sa propre voix. Ainsi, il n’est pas forcé de rester près de l’ordinateur pour gérer les temps de pause et de lecture : ceci lui permet donc de rester au sein de la classe, de pouvoir surveiller les élèves, passer parmi les rangs, sans faire d’allers et venues qui pourraient déranger les élèves.
  • Il leur explique les bénéfices de ce type d’exercice : augmente leur attention, leur concentration, améliore leur écoute en anglais et habitue leur oreille aux sonorités propres à l’anglais. Ceci les aide aussi pour leur vie personnelle, s’ils veulent écouter une série en anglais, etc., et ce malgré le fait qu’il n’y ait plus d’épreuve de ce type au « baccalauréat ». Comme dit en début de propos, ceci aurait à mon sens pu être dit en amont de la compréhension orale, durant les jours la précédant afin de montrer l’utilité de ce type d’exercice et ainsi de motiver les élèves à s’y préparer au mieux.
  • - L’audio était un extrait de la radio américaine BBC adapté au niveau d’une classe de seconde (certains passages avaient été coupés pour simplifier la compréhension) sur le thème des fake news, thème de la séquence en cours. C’est donc un thème connu des élèves, adapté au cours, dont le rythme n’était pas trop rapide malgré quelques accélérations. Le fait qu’il s’agisse d’un support authentique renforce le sentiment d’examen et met d’avantage les élèves en situation.
  • - Dès la compréhension orale terminée, le professeur fait un débriefing à chaud avec les élèves : savoir ce qu’ils en ont pensé, leur ressenti face à leur restitution, se sont-ils ressentis en difficulté, sur quels points, ce qu’ils ont compris (repérage des personnages, contexte, etc.) Ce sont les élèves eux qui font le débriefing, le professeur ne fait que leur poser quelques questions et les élèves font preuve de beaucoup de spontanéité dans leur réaction, et ce en français. Ceci leur permet d’extérioriser le sentiment d’échec qu’ils peuvent avoir, mais permet aussi au professeur de connaître leur avis sur le niveau de difficulté du document écouté.
  • Des bavardages sont à noter après la C.O que le professeur ne réprimande pas, pour les laisser relâcher la pression avant de reprendre le cours.