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Choix des supports durant ma séance

Lors de la préparation de ma séance, durant laquelle j’ai projeté des images au tableau, j’ai choisi des supports didactisés, par exemple des images où des enfants étaient mis en scène jouant à des jeux vidéo, et d’autres authentiques, avec des photos. Pour certaines photos ou images, j’ai aussi fait le choix de choisir des personnages réels et fictifs que les élèves étaient susceptibles de connaître, et qui susciteraient chez eux une réaction. Pour exemple, j’ai choisi des personnages de manga ainsi que de célèbres footballeurs lors d’un match. La réaction a été celle espérée, provoquant comme attendu une participation orale active et avec entrain. Ceci étant, avec du recul, je pense que les images que j’ai choisies n’étaient pas toutes pertinentes. J’aurais pu et du choisir des images plus en lien avec le monde anglosaxon, ou des photos/images faisant parti des classiques littéraires ou même cinématographiques anglosaxons, voire des images qui auraient été en lien avec la suite de la séquence de Mme Sbraggia. Également, par exemple, la photo des deux footballeurs aurait pu être remplacée par une photo d’enfants ou d’adolescents jouant au football sur un city stade (terrains de football installés dans certains quartiers, dotée de barrières contre lesquelles le ballon peut rebondir lors du match) par exemple. Ceci aurait permis aux élèves de se projeter dans l’action et d’être en capacité de se mettre à la place des joueurs de football et la perspective actionnelle aurait été utile ici. En effet, je doute que les élèves puissent s’imaginer jouer au stade Santiago Bernabeu (un des plus grands stades au monde), alors qu’un match entre amis dans un city stade peut davantage faire partie de leur quotidien. La perspective actionnelle était donc de mise. Aussi, mettre en lumière un sport qui est moins connoté comme étant masculin aurait pu concerner davantage l’ensemble du groupe classe, ou même, a contrario, utiliser une photo de filles jouant au foot. Mon diaporama n’avait aucun texte. Dans la mesure ou c'était une anticipation je souhaitais que le maximum provienne des élèves. Un texte ou même un titre inscrit sur le diaporama leur aurait indiqué le sujet. Ne pas en écrire m'a permis de ne pas emmener les élèves sur le terrain du présent continu mais plutôt qu'ils y aillent eux-même. Ainsi, ne rien écrire a permis aux élèves d’exploiter le champ des possibles lorsque je leur ai posé la question « can you describe the picture/what you see on this picture ». Leur demander what is the character doing aurait également trop vite conduit les élèves sur le terrain du présent continu. Ainsi le réflexe des élèves a été de décrire qui ils voyaient plutôt que ce que la personne faisait. J’ai donc du leur faire approfondir leurs réponses puis les orienter vers ce que la personne faisait plutôt que sur qui elle était.